Dimanche 8 Janvier j’ai eu la chance et l’honneur d’être invitée par l’équipe de Netflix (que je remercie encore vivement) pour assister à l’Avant Première de la série évènement de ce début d’année : Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (A series of Unfortunate Events).
| En premier lieu vous n’imaginez pas ma joie quand j’ai reçu l’invitation : j’ai failli m’évanouir de bonheur en arrivant dans le lieu ou allait se dérouler la projection : La bibliothèque Richelieu. C’est donc dans ce contexte assez hors du commun, que j’ai laissé place à mon impatience de (re)découvrir les malheureuses aventures de Violette, Klaus et Prunille. En effet, les Orphelins ont marqué mon enfance, comme beaucoup, je dévorais les livres avec plaisir et plus tard j’ai eu l’occasion de découvrir le film. L’annonce de la série produite par Netflix, qui plus est, a suscité un énorme engouement et l’a directement placée comme l’un des projets les plus attendus en 2017.
Le comte Olaf cherche par les plus vils moyens à dépouiller les trois orphelins Violette, Klaus et Prunille de leur héritage. Les enfants doivent se montrer plus malins que lui, mettre en échec ses plans tordus et le reconnaître sous ses pires déguisements, afin de découvrir la vérité sur le mystérieux décès de leurs parents.
Nous avons pu découvrir le pilote de la série : je vais tenter d’être objective et de vous dire le plus fidèlement possible ce que j’ai pensé de ce premier épisode :
| Je dois avouer que malgré tout l’amour que je porte à cette saga et à Netflix, ce n’est pas un sans faute. Nous sommes accueilli par Lemony Snicket qui s’adresse à nous, pour démarrer ces désastreuses aventures : Un procédé de narration plutôt efficace et fidèle aux romans, une fois le quatrième mur brisé on arrive facilement à s’immiscer dans cet univers si particulier. Les décors et la mise en scène sont très bien réalisés. Seul bémol : je n’ai malheureusement pas pu m’affranchir du film de 2004 de Brad Silberling dont s’inspire énormément le réalisateur pour ce pilote, qui au niveau des décors et des costumes était absolument parfait. On retrouve des petites références agréables à la filmographie de Wes Anderson et ses particularités de mise en scène, ce qui colle assez bien à l’univers et lui apporte un peu de fraîcheur, mais pas vraiment d’originalité pour une histoire si riche. Le ton de l’histoire saupoudrée d’humour noir est assez bien retranscrit mais les plus jeunes apprécieront plus que les adeptes de la première heure tant l’écriture incisive à l’air de s’être un peu perdue en route laissant place à une adaptation plus « grand public ».
A Series of Unfortunate Events
| L’histoire est assez fidèle à l’introduction de « Tout commence mal » dont le pilote porte également le nom. Les connaisseurs apprécieront (ou non) mais les nouveaux spectateurs auront à mon sens, peut être un peu de mal à rentrer dans cette histoire survolée tant les scènes s’enchaînent rapidement. J’ai eu ce sentiment de découvrir les personnages un peu plus en profondeur comme les trois enfants, mais le très attendu compte Olaf ne s’est absolument pas fait désirer, le plaçant loin derrière Jim Carrey qui avait interprété le rôle dans le film. Il faut dire que nous avons eu l’extrême malheur de découvrir ce pilote en version française ce qui ne rend absolument pas service aux acteurs. C’est donc en fervente adepte de la version originale que je redonnerais une chance à ce bon vieux Neil Patrick Harris que j’étais néanmoins impatiente de découvrir en Olaf.
Pour une oeuvre aussi attendue, je pense que le pari est réussi. Malgré quelques déceptions dues sûrement au fait que j’ai revu le film il y’a peu de temps, j’ai envie de poursuivre mon binge-watching et me laisser entraîner dans ces (nouvelles) désastreuses aventures de Klaus, Violette et Prunille. Un petit coup de coeur pour le générique également.
A Series of Unfortunate Events sera disponible sur Netflix à partir du 13 Janvier 2017 !
Vous avez hâte de découvrir la série ?

